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Maire.
LES ADJOINTS AU MAIRE
LES CONSEILLERS MUNICIPAUX
Des origines à nos jours, des voies romaines aux voies rapides, de la paroisse à la commune, du village à la ville en devenir : ensemble éclectique où se mêlent paysage rural et paysage urbain, résultante d’un compromis entre la ville et sa campagne, au fil du temps et des évolutions, Fleury-Mérogis apparaît comme une ville possédant des richesses incomplètement explorées qui permet de nous offrir aujourd'hui les témoins d’un passé revisité, surpris qu’une ville existe là où il pensait qu’il n’y avait qu’une prison !
Floriaco, Flory, Flury et enfin Fleury : au cours de son histoire, notre ville a été dotée de plusieurs noms. L’origine du nom de la ville a été étudiée par de nombreux historiens, archivistes et paléographes dont les études se contredisent parfois. Ce qui est sûr, c’est qu’on trouve trace pour la première fois du nom initial vers 1093 : le lieu était nommé « Floriacum ». De ce nom est issue l’appellation des habitants « Floriacumois ». En 1140, durant le règne du seigneur Robertus de Florico, un château fort aurait été construit puis fortifié sous les ordres de Louis VI afin d’asseoir la dynastie capétienne. Guillaume de Méraugis, seigneur de Fleury, en devient ensuite le propriétaire, donnant ainsi le nom définitif à la ville : Fleury-Mérogis.
En 1725, le château de Fleury-Mérogis est édifié sous l’ordre de Dame Louise Béraut sur un immense domaine, propriété de la famille des « Joly » depuis 1602. Dame Louise Bérault est la veuve du procureur général Joly de Fleury. Bon-Gabriel-Jean-Guillaume, comte Joly de Fleury, sera le dernier « Joly » détenteur du domaine. En 1853, il cède le château à Jacques François Napoléon Grandidier, père du voyageur explorateur Ernest Grandidier. Grandidier apporte des améliorations significatives au parc, en y créant un jardin à la française. En 1888, Edmond Bartissol, inventeur de l’apéritif du même nom, mais aussi député des Pyrénées-Orientales, acquiert le domaine. Le château devient alors un lieu de rencontre du monde politique, de l’industrie, de la finance et de la presse économique. Par la suite, le château sera vendu à Gustave Batiau. Durant environ 150 ans, les propriétaires successifs du château, de Grandidier à Bastiau, exercèrent la fonction de maire de la Ville...
Le château de Fleury-Mérogis, façade sur le parc.
En 1961, le ministère de la Justice recherchait un domaine suffisamment vaste et grand pour construire un centre pénitentiaire. Les 180 hectares de la ferme de Plessis-le-Comte furent retenus et ainsi, la construction de la prison de Fleury-Mérogis fut ordonnée en 1962 par l’Administration française et le ministère de la Justice. Initialement, ce projet devait servir à désengorger les prisons de la région parisienne, jugées vétustes et surpeuplées. Réalisée par les architectes Guillaume Gillet, Pierre Vagne, Jacques Durand et René Boeuf, la première pierre du bâtiment fût posée par Jean Foyer, alors Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Située à douze kilomètres de la préfecture d’Évry, elle est la plus importante d’Europe avec une capacité d’accueil d’environ 2 850 détenus. Elle possède trois centres de détention : une maison d’arrêt pour hommes, créée de 1964 à 1968 ; un centre pour jeunes adultes âgés de 18 à 21 ans, réalisé en 1972 et une maison d’arrêt pour femmes, finalisée en 1973.
La prison de Fleury-Mérogis.
Auparavant, l’accès à l’instruction était limité aux enfants dont les parents étaient en mesure de la payer. Suite à la loi Guizot de 1833 obligeant chaque village à ouvrir une école, la première école de Fleury-Mérogis est inaugurée en 1834. C’était alors une grange couverte de chaume située face à l’église. Délabrée, elle ferma en 1862. Les années qui suivirent, les enfants devaient se rendre à Bondoufle mais la majorité d’entre eux étaient privés d’instruction. Le temps d’acquérir de nouveaux locaux, la classe fut donc installée provisoirement dans le salon d’une famille floriacumoise, les époux Bauër. Il faudra attendre 1863 pour que l’enseignement soit délivré à la « maison école-mairie », jusqu’en 1967. De 1932 à 1964, Monsieur Belland occupa les fonctions conjointes de secrétaire de mairie et d’instituteur auprès des enfants de Fleury-Mérogis et de son hameau Plessis-le-Comte. Il encadrait une classe unique d’environ 50 élèves, regroupant alors 3 à 4 niveaux différents, tous âges confondus ; on comptait environ deux cent cinquante habitants à cette période. Par la suite, pour répondre à l’accroissement de la population de la ville, furent successivement construits le groupe scolaire « Paul-Langevin » (1968), l’école primaire et maternelle Joliot-Curie (1971) et l’école maternelle Robert-Desnos (1976).
Il n’y avait pas de séparation entre les garçons et les filles, c’était une classe unique de 6 à 14 ans.