Ce samedi 16 octobre, une manifestation rassemblant une trentaine de personnes, pour la plupart exétieures à la ville, a eu lieu pour s'opposer contre le futur collège prévu sur le terrain communal des jardins familiaux. Dans un communiqué adressé à la presse, monsieur le maire a tenu à démentir certains propos relayés par les organisateurs de cette action tout en rappellant l'importance cruciale que revêt ce projet de collège pour la commune.
"Ce samedi 16 octobre, une manifestation s’est déroulée sur le terrain communal des jardins familiaux. Cette manifestation avait pour but de s’opposer à la création d’un collège sur cet espace. Ce rassemblement aura donc rassemblé très peu de Floriacumois, et aura été constitué d’une grande majorité d’individus extérieurs à la ville.
Alors qu’une majorité de jardiniers rencontrés à plusieurs reprises depuis de nombreux mois, comprend et soutient ce projet de collège, il convient d’indiquer que les organisateurs de cette manifestation ne représentent en rien les jardiniers dans leur ensemble.
Ces personnes osent défendre l’idée aberrante d’un collège sur une décharge polluée à l’amiante et aux hydrocarbures : à savoir le terrain des 7ha où 300000 tonnes de déchets furent enfouies en toute illégalité il y a quatre ans. Pire encore, ils estiment que c’est à la collectivité, aux Floriacumois, de payer pour la réparation de ce saccage environnemental alors qu’une action en justice est en cours d’instruction à l’initiative de la municipalité.
De plus, ils n’hésitent pas à recourir à des comparaisons malhonnêtes pour justifier leur action: invoquer ici la lutte des jardins ouvriers d’Aubervilliers s’avère démagogique: là-bas on s’oppose à la création d’un parking et d’un solarium dans une ville qui compte moins de 1,5 m² d’espaces verts par habitant. Tandis qu’à Fleury-Mérogis, c’est un collège, un service public d’éducation fondamental, qui se retrouve injustement visé. Ici, rappelons-le, il n’est question ni de gentrification, ni d’opérations immobilières au détriment des quartiers populaires: ici, il est question d’offrir des conditions d’éducation dignes à nos enfants.
Enfin, ils «oublient» de rappeler que la municipalité travaille à la relocalisation des jardins familiaux et que, d’ores et déjà, nous avons concrétisé la création de trois jardins partagés dans différents quartiers de la ville.
Fleury-Mérogis constitue ainsi «l’originalité» de voir des personnes s’opposer à l’installation d’un collège alors que cela fait plus de 50 ans que la Ville se bat pour en obtenir un.
Nous ne pouvons plus rester la seule commune de plus de 10000 habitants de l’Essonne dépourvue d’un équipement public aussi indispensable. Les enfants floriacumois ne peuvent être éternellement condamnés à être répartis aux quatre coins de l’Essonne. La création d’un collège à Fleury-Mérogis constitue en ce sens une urgence et une nécessité absolue pour lesquelles la municipalité est résolument engagée.
Le collège ne peut pas être une option négociable. L’intérêt général doit primer et celui des enfants au premier chef."
Olivier CORZANI, Maire de Fleury-Mérogis